24-04-2024 21:54
éric ROMEROBonjour, J'ai trouvé ce Lasiobolus sur laissées
23-04-2024 15:18
Lothar Krieglsteiner... but likely a basidiomycete. I hope it is o.k.
23-04-2024 13:17
Edouard EvangelistiBonjour à tous, Je viens de récolter ce que je
23-04-2024 21:49
Ethan CrensonHello all, A friend recently found this orange as
22-04-2024 11:52
Zuzana Sochorová (Egertová)Hello,I made a loan of a collection of Microstoma
11-01-2022 16:36
Jason KarakehianHi does anyone have a digital copy of Raitviir A (
22-04-2024 20:38
Miguel Ángel RibesGood afternoon.Does anyone know this anamorph?It g
19-04-2024 14:28
B ShelbourneCudoniella tenuispora: Distinctive macro and habit
I will measure ascospores tomorrow.
(14.5) 15.2 - 17.4 (18.1) × (7.1) 7.6 - 9 (9.5) µm
Q = (1.7) 1.8 - 2.16 (2.2) ; N = 30
Me = 16.3 × 8.3 µm ; Qe = 2
Je pense que mon ami Nicolas a confondu l'espèce. Il s'agit très probablement de Melastiza carbonicola J Moravec. M. cornubiensis (Berk. & Broome) J. Moravec (= M. chateri (W.G. Sm.) Boud., [non M. chateri (W.G. Sm.) Boud. ss. Grelet = M. flavorubens (Rehm) Pfister & Korf], = M. miniata (Fuckel) Boud., = M. rubicunda (Quél.) Boud., = Aleuria cornubiensis (Berk. & Broome) J. Moravec) à des ascospores plus grandes et une ornementation plus basse et plus mince.
Je vais vous adresser une clé du genre Melatiza, (que je propose sur la base d'un travail de J. Moravec) qui vous permettra de déterminer l'espèce avec précision.
Les personnes qui sont intéressées à recevoir cette clé (en français) peuvent me contacter ici: rene.dougoud@bluewin.ch
Amicalement
René
you are certainly right. I just realized the apo size, 3-6 cm!
I am interested in your key. Does M. carbonicola have multiguttulate spores?
I should have remembered also that Aleuria and Melastiza form two different clades in phylotrees, although it seems not easy with Spooneromyces inbetween. Are the hairs of Melastiza really a good character? For my taste a single genus would still be sufficient.
Zotto
M. carbonicola possède des ascospores avec des amats de granulations aux pôles, qui parfois se transforment en guttules.
Oui, les poils sont un bon caractère.
En réponse à tes remarques sur la position du genre Melastiza, je te remets, ci-dessous, ce que j'ai écrit en introduction de ma clé:
Introduction
La dernière clé d'indentification des espèces du genre Melastiza Boud. date de la révision du genre par LASSUEUR (1980). Depuis, de nouvelles connaissances ont émergées, de nouvelles espèces ont été publiées et même la position du genre a été remise en cause. En effet, les similitudes de caractères existant entre les genres Melastiza Boud. et Aleuria Fuckel, à savoir : composition de la chair, ornementation sporale, pigments caroténoïdes, poils hyphoïdes, mais hormis leur couleur — qui est l'unique caractère différentiel —, leur origine et enfin l'habitat, ont conduit MORAVEC (1994) à repositionner le genre Melastiza, au rang de sous-genre du genre Aleuria.
Les analyses phylogénétiques des Pyronemataceae, conduites par PERRY et al. (2007), n'ont cependant pas permis de confirmer la parenté supposée par l'auteur tchèque et celles-ci indiquent à quel point il convient de se méfier des apparences. En effet, et bien que M. cornubiensis se trouve proche de deux Aleuria, M. contorta se retrouve dans un autre clade, étroitement affilié à Pseudaleuria quinaultiana et M. flavovirens isolé sur une autre branche de l'arbre phylogénétique. Malgré ces constatations génétiques et faute de mieux, le genre Melastiza conserve son rang. La publication de MORAVEC (op. cit.) demeure cependant d'un très grand intérêt par sa contribution à une connaissance beaucoup plus aisée des taxons. Elle contient la description de huit des dix taxons contenus dans la clé, dont un nouveau, tous
illustrées de dessins et de photos au MEB d'ascospores, autant d'éléments capitaux à la distinction des espèces. C'est d'ailleurs et surtout à partir de cette riche publication que nous avons extrait les données utiles à l'élaboration de cette clé.
Je t'envoie la clé sans délai
Amitiés
René
Oh yes, there is this M. contorta = M. scotica which falls elsewhere although it looks like a typical Melastiza. But there is much need in further sequencing in this group to get a better molecular idea.
I remember that my earlier idea that Aleuria has biguttulate spores and Melastiza multiguttulate groups of droplets at each end is not strictly correlated with the hair character, but I forgot which species are deviating. When you say that the granular content may change to an oil drop, then this is an artificial effect of drying and damage, not a reason to question this character.
I have the scan of a drawing of M. carbonicola from you (2007 or earlier) which shows biguttulate spores, while I see on one of Krysztof's photos that they are clearly multiguttulate. This is not necesssarily a contradiction as I assume that your spores were from dried material or treated with chemicals (?).
Zotto
The apo size is 3-6 mm (not 30-60mm)
I'm confused now:-)
Oui, les travaux moléculaires de Perry, montre un placement disparate de certaines espèces du genre Melastiza, à l'image de M. contorta. Sans doute que le séquençage des espèces contenus dans le genre devra être poursuivi pour y voir plus clair.
Je ne pense pas que l'on puisse séparer les espèces du genre Aleuria avec celle du genre Melastiza sur la base des guttules. Je suis très méfiant, non sur leur présence, mais comme elles peuvent se présenter. Elles peuvent, chez les espèces pluriguttulées, celles présentant des guttules de diverses dimensions ainsi que des granulations (non sur les espèces strictement bigutullées) être plus ou moins réunies, probablement en fonction des conditions de croissance et notamment avec l'âge. Les granulations polaires, comme observées et comme je les ai dessinées (en annexe), pour M. carbonicola, sont issus de matériel frais. Ces granulations peuvent, comme on peut également l'observer chez Peziza arvernensis, se condenser pour former une guttule, notamment avec l'âge. Celles-ci ayant bien sûr été observées dans l'eau, car bien sûr, certains milieux d'observation changent artificiellement le contenu sporal.
Cordialement
René
I am totally convinced that these guttules aid in species delimitation, and that they are highly constant. It is only a matter of preparation, or maybe when overmature material is used.
Operculate spores are not as sensitive as those of inoperculate discos or pyrenos. I remember in a Mollisia with large spores on grasses that during observation in a water mount the oil drops fused, the same was in a pyrenomycete, maybe Lophiostoma with multiguttulate spores. But this process was induced by the influence of water, microscope light and perhaps temperature, pressure on the cover slip or what else.
My old issue with Aleuria aurantia and M. chateri is that these two species can 100% be distiguished based on guttules, and this is a 100% consistent character when the preparation was carefully made from a non-senescent fresh sample. I am quite sure and partly know that the other species will behave llikewise.
If you doubt such observations you must also be sceptical, for instance, with Hymenoscyphus menthae, as also there the multigutulate spore pattern is not stable.
Zotto
http://www.ascofrance.fr/forum?page=1&id=43436
Spore measurements should actually be done without ornament. I suppose this is general usage.
Les mesures d'ascospores ornementées se font sans les ornementations, surtout si les ornementations sont très grandes et variables de taille. Les dimensions des ornementations peuvent être indiquées spécifiquement. C'est notamment le cas s'agissant du genre Melastiza. On peut prendre en compte l'ornementation sporale que si elle est très basses, mais toujours en l'indiquant. Il est également important de préciser le milieu dans lequel les mesures ont été effectuées. En effet, par exemple, les mesures des ascospores obtenues dans le BCL sont plus petites que celles obtenues dans l'eau. Il est important bien sûr de se référer à la méthode de travail de l'auteur, si elle existe!
Enfin je le rappelle encore, qu'il ne faut mesurer que des ascospores matures, issus de sporée. Elles ont alors atteint leur taille normale et les éventuelles ornementations, à colorer dans le BCL, sont également correctement représentées. ll faut beaucoup d'expérience pour interpréter des ascospores matures dans les asques et le risque de se tromper est grand.
Vous trouverez, si nécessaire, plus d'information sur le site Ascomycete.org , Vol. 5, fasc. 3. (2013), Contribution à l'étude des discomycètes. Si quelqu'un le souhaite, je peux également lui adresser cette publication.
Je ne pense pas s'agissant du genre Melastiza, que l'usage du KOH soit utile ou qu'il puisse apporter une spécificité particulière. Cependant, je peux conseiller son utilisation dans l'étude de chaque espèce. Il peut révéler des réactions intéressantes, des colorations, en plus d'être un éclaircissant. Surtout, il joue le rôle de catalyseur à la réaction amyloïde des asques chez les inoperculés et parfois de la chair ou partie de celle-ci.
Cordialement
René
So it seems I did it correct way. Measurement without ornaments and mature spored from spore print. I will experiment with different stains just for fun and I will do measurement again to be sure about the size of ascospores. What about size of the asci and paraphyses? Is it important in this case?
Pour la détermination précise d'une espèce, tous les caractères sont importants. Dans une clé, ne sont donnés que les plus importants. Il est nécessaire, à moins que l'on soit absolument certain de reconnaître l'espèce, de vérifier la description ou les descriptions existantes. Comme je le dis souvent à mes amis mycologues, lorsque l'on est parvenu à mettre un nom sur une espèce, la détermination commence ...
Cordialement
René